Un week end en Amazonie

Pour passer un week-end en Amazonie, il y a quelques incontournables! Tout d’abord prendre un Kway car on passe en 2 secondes du soleil qui tape à la pluie tropicale. Il vous faudra avoir envie de goûter toutes sortes d’aliments jusqu’ici inconnus ou pas encore essayés! Pour le ver, j’ai laissé Michaël se faire plaisir, moi je n’étais pas encore tout à fait remise de mon intoxication alimentaire!!!! Attention à ne jamais rester trop longtemps sur place sinon les fourmis rouges attaquent! Et enfin, s’émerveiller de la faune et de la flore environnantes.

Nous sommes allés au zoo, où nous avons vu des singes, des coatis qui chassent les grenouilles, un puma qui est sorti grâce aux cris de Nell, c’est d’ailleurs très rigolo car ça feule comme un chaton. Nous avons aussi vu un chat tigre, des perroquets qui parlent et qui rigolent, à si méprendre, comme les humains!

Puis nous avons fais la visite du centre ville de Puyo, un endroit très agréable et paisible et enfin, nous avons roulé jusqu’à Baños pour aller voir le « Pailon Del Diablo« . Un endroit très impressionnant de part sa structure, sa cascade extravagante. Par contre, nous y étions un jour férié et là, les Equatoriens sont de sortis! Un monde…! Pire que dans le métro de Paris aux heures de pointe! L’endroit était magnifique mais dommage qu’il fut si surchargé. En plus, période de carnaval existe, les bombes de mousse étaient, elles aussi de sorties!

Séance de Rafting sur le rio Pastaza

Comment conjurer le sort lorsqu’on a déjà fait du rafting en Equateur et que ça c’est pas passé comme prévu pour Danna, Louanne et Freddy? … Et bien on recommence! Après avoir préparé le matériel, donné les consignes de sécurité en Espagnol… (ces pauvres français…ils ne comprennent rien!) et bien … vamos! Il est important de savoir que s’il devait y avoir des pertes dans le camps français, elles ne seraient pas comptabilisées pour l’Equateur! Un déçu dans l’affaire: Emiliano qui a cru qu’il ferait parti de l’expédition…il faudra attendre encore quelques années!!!

Préparatifs:

Essayages:

Instructions: tout le monde écoute!

Les aurevoirs, les testaments sont faits!

Les cris de guerre:

Et c’est parti:

Carnaval en Equateur

Sur le continent américain, il existe plusieurs carnavals. Le plus connu étant celui de Rio au Brésil…

En Equateur, pour fêter le carnaval, c’est férié de samedi à mardi. Le carnaval d’Equateur est très différent de celui de Rio mais il a aussi son charme! Vous y trouverez des pétards, feux d’artifices, de multiples animations mais pour faire un vrai carnaval équatorien, il vous faudra quelques accessoires: des bombes de mousses, des bombes à eau, des oeufs et une piscine à portée de main. Cela donnera un joyeux bazar dans lequel, papy visera consciencieusement son petit fils, Danna se fera un plaisir de faire la guerre avec Michaël. Christopher gardera la conviction d’avoir gagné… jusqu’au bout, même une fois lancé dans la piscine tout habillé… Moi je vous le dis…ça a du bon d’être photographe!

Leçon de géographie pour le CE2 de Mme Neyret.

Quelle chance nous avons lorsque nous pouvons mettre en pratique la leçon de géographie que nous venons d’étudier sur le cahier! La leçon du jour était sur l’étude de la terre, des hémisphères nord et sud, des tropiques du Cancer, du Capricorne et de l’Equateur. Nous avions donc envie de faire profiter la classe de CE2 qui suit le voyage de Nell depuis le départ, à savoir l’école Saint Denis de Lyon, tenue par Mme Neyret, leur maîtresse.

De la théorie à la pratique:

La terre est divisée en 2 par une ligne imaginaire appelée Equateur. Au nord de cette ligne, c’est l’hémisphère nord et au sud de cette ligne, c’est l’hémisphère sud. Cette ligne a été matérialisée par un trait jaune, dans le pays que l’on appelle l’Equateur.

Sur ces photos, vous pouvez voir Nell avec sa leçon et la ligne jaune tracée au sol. La ligne d’Equateur est situé à la laltitude 0°. Derrière Nell,  vous pouvez deviner un S et un N. En fait, Nell à le pied droit dans l’hémisphère Sud et le pied gauche dans l’hémisphère Nord! Elle se trouve vraiment au milieu du monde!

Sur la photo, on voit une étoile de dessinée. C’est un cadran solaire. L’ombre du poteau indique l’heure, elle est précise au quart d’heure prêt!  Sur ce cadran sont aussi indiqués les solstices d’hiver et d’été. Les jours avoisinant le solstice d’été sont les plus longs de l’année, tandis que ceux proches du solstice d’hiver sont les plus courts de l’année. La date des solstices correspond au début de l’été ou de l’hiver astronomique.

Enfin, à cet endroit, il y a un grand édifice qui représente les 4 points cardinaux de la planète: Le nord, le sud, l’ouest et l’est.

Pour finir, nous sortons de la leçon de géographie, nous n’avons pas pu résister à vous présenter l’une des spécialités culinaires de l’Equateur à savoir le hamster grillé !!! Pour tout vous dire, nous n’y avons pas encore goûté!!!

Comment mettre 11h pour faire 350 km?

A cette question, j’ai la réponse! Après avoir visité le centre historique de Quito, la famille de Danna, nous a prêté son appartement à la plage à 350 km de là. Nous avons donc fait nos valises et sommes partis dimanche. Déjà l’aventure débutait car nous avions loué une voiture et arrivé à l’agence de location, celle-ci n’était pas disponible et il fallait attendre une 1/2 journée pour la récupérer. Michaël a donc fait des recherches pour trouver une autre voiture. Ce fut chose faite sauf que nous n’avions pas loué une voiture mais un veau à 4 roues avec l’embrayage en grande souffrance! Bref, tout content, nous mettons nos valises dans le coffre et nous voilà partis pour la plage en passant par la Mitad del Mundo mais ça, se sera un autre article! Nous avons quitté la fraîcheur de Quito pour arriver vers la chaleur de la plage et bien sûr les moustiques qui vont avec. L’endroit est très agréable. Les résidences ont toutes des piscines, la mer est à 5 minutes à pied, un vrai régal! Marie en profitera pour se faire une nouvelle tête. Nous apprécions au quotidien la confiance qui nous est accordée par la famille de Danna!

Le mardi midi, nous voilà parti à 12h30, pour aller dans un resto où Marie peut manger et rouler directement vers Quito. Déjà en temps normal, il faut un bon 6heures de route car on passe de l’altitude 0 à 3000 m à Quito, mais c’était sans compter la suite… Donc, nous mangeons au restaurant. Très rapidement, c’est Louanne qui ne se sent pas bien à table et qui se plaint du ventre. Elle n’a pas demandé par rapport à la cacahuète mais on a remarqué aussi depuis quelques temps que l’ananas ne passe pas forcément bien. Le repas se termine, Louanne n’arrive pas à finir son assiette mais Marie s’en charge. Nous prenons la route pour retourner sur Quito. Nous devons faire de l’essence assez rapidement. L’état général de Louanne se dégrade, on lui donne des médicaments mais nous n’aurons pas le temps d’arrêter la voiture et elle vomira par dessus la fenêtre. Elle semble aller mieux après cet épisode. Nous nous arrêtons dans une première station service mais ils ne vendent plus d’essence à bas prix, nous allons donc à la prochaine, qui est au moins à 20 minutes de route. Autant vous dire, qu’il n’était plus temps de trainer! Nous arrivons enfin à la prochaine station service et voyons le personnel tout tranquille. En Equateur comme ailleurs depuis le Mexique, c’est quelqu’un qui vous sert. Nous sommes surpris de ne voir personne se précipiter pour nous servir alors demandons ce qui se passe. C’est simple, la station service est à sec et attend de se faire ravitailler! Il est 14h30…nous en repartirons à 17h car entre temps le camion citerne est venu livré mais la facture n’était pas au bon nom donc la livraison aux clients était impossible !!! C’est fou comme on a appris à être patient dans ce voyage. Nous avons donc sorti les cartes et fait de nombreuses parties de « Président ».

Le problème c’est que la plus part de la route est en montagne et que passé l’après-midi, il se met à tomber des cordes et lorsque je dis des cordes, ce n’est pas un euphémisme… En partant à 17h, nous nous sommes donc retrouvé très rapidement à rouler de nuit, sans éclairage public, cela va de soi, sous des trombes d’eau qui font des rivières sur la route et n’étant plus en mesure de voir les trous sur la chaussée…. qu’en pensez-vous…ne serait-ce pas un scénario catastrophe?? Et bien à conduire, je peux vous affirmer que si! Nous avons fait une moyenne de 40 km/h. Vers 23h, nous arrivons à Quito, sains et saufs et c’est le principal! Tout le monde se couche! Louanne reviendra nous voir dans la nuit car les réactions allergiques reprennent! Heureusement, un anti histaminique suffira.

Une journée à Quito.

Samedi 18 février 2017 – Quito-

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Et si nous rajoutions une journée mémorable à notre voyage! Cette journée débuterait par le retour du beau temps et la découverte de Quito avec la famille de Danna. Le temps s’est dégagé au fil de la journée et nous avons vraiment été surpris par la chaleur du soleil, lorsqu’il pointe le bout de son nez. Nous avons commencé en manteau et fini en tee-shirt! Le programme du jour était la visite des pentes du volcan Pichincha, à 4100 mètres d’altitude par le biais d’un téléphérique et la visite du centre historique de Quito. Afin d’éviter aux plus petits cette ascension et les risques liés à l’altitude, nous avons fait 2 groupes. Emiliano et Nell se sont régalés au parc d’attraction et nous, nous avons découvert un endroit magnifique. Nous sommes vraiment arrivés dans les Andes, de part les animaux, les gens que nous croisons et leurs vêtements.

La vue sur Quito depuis le volcan est époustouflante, on s’aperçoit que cette ville est très étendue, logée le long d’une faille sismique. Comme souvent, il y a différents Quito. Le moderne, le centre historique, les quartiers délaissés. Lorsqu’on visite le centre historique, on est frappé par le nombre d’églises! Où que l’on soit, lorsqu’on fait un tour sur soi-même, on voit au moins 3 églises. Nous avons pu visiter l’intérieur de l’une d’entre elle: une vraie merveille. Le centre historique est aussi beau de jour que de nuit. Mais Quito c’est aussi un trafic routier surchargé! Nous avons clôturé cette journée par la dégustation d’un petit Juan Valdez…un pêché mignon! Il aura été difficile pour cet article de choisir parmi les 500 photos prises dans la journée. Nous avons choisi de vous montrer le volcan, le centre historique, les petits et le bonheur que l’on a pu lire dans leurs yeux mais aussi, des visages connus et inconnus. Ceux qui peuplent cette ville et qui y travaillent. Prenez autant de plaisir à voir ces photos qu’on en a eu à les prendre et à vivre cette journée!

Le volcan à 4100 mètres:

Le centre historique de Quito:

Visages connus et inconnus:

Le parc d’attractions:

Quand la pluie s’en mêle…

Quand la pluie s’en mêle à Quito et bien, vous n’allez pas me croire, il pleut presque tout le temps! Nous sommes revenus à des températures hivernales. Ce matin à 6h30 nous avions 8°C et cet après-midi un bon 14°. Mais vous allez me dire: -« Pourquoi êtes-vous levés à 6h30? » et je vous répondrai que Nell allait au Liceo Internacional de Quito. En fait, Nell voulait renouveler son expérience d’aller dans une école où l’on parle espagnol. Michaël , Louanne et Nell sont donc partis à la recherche d’une école. Ils ont commencé par les écoles publiques mais quelle histoire! L’école du quartier était d’accord pour recevoir Nell, mais il fallait l’autorisation du ministère. Pour ce faire, ils se sont donc déplacés au rectorat local! De là, ils ont fait la queue un bon moment puis on leur a dit qu’il fallait écrire une lettre au responsable du Rectorat, qu’ils l’a transmettent et qu’ils auraient la réponse d’ici quelques jours…donc pas très réactif. Mais…car il y a toujours un mais, c’était sans compter sur la gentillesse d’un monsieur qui faisait la queue comme eux et dont la femme travaille au Liceo Internacional de Quito. Cet homme les a pris en voiture, jusqu’à l’école afin de rencontrer la Directrice. Après une explication d’à peine 10 minutes, l’affaire était entendue et Nell pouvait intégrer sa classe dès le lendemain. Ce monsieur a été tellement serviable qu’il les a ramené jusqu’à à la maison de Danna. Donc, début des cours à 7h15 et fin à 14h15. Nell fut enchantée par cette journée, même si elle est revenue bien fatiguée, ce qui augure de reprendre le rythme pour la rentrée scolaire prochaine…mais ça c’est pas pour maintenant! Comme à chaque fois, Nell fut accueillie par les enseignants comme par les enfants à bras ouverts et est revenue avec la mascotte de l’école et un livre des dessins des enfants. Un grand merci à cette école!

Pour passer le temps hier, nous sommes allés au cinéma. En Equateur, il est possible d’acheter des places en VIP pour moins de 7$. Pour ce prix, vous avez un cadre exceptionnel, des sièges en cuir digne de la « classe affaire » en avion. Un vrai régal! Les photos ne sont pas de très bonnes qualités mais elles vous donneront un aperçu.

1ère étape en Equateur: Tulcan

Nous avons fait notre 1er arrêt à Tulcan, à 3 kilomètres de la frontière Equatorienne. Nous n’avions plus le temps de conduire avant la nuit. Du coup, nous sommes allés voir la police pour leur demander une place pour la nuit. Il nous ont autorisé à stationner dans la rue le long du « centre de réhabilitation »! Louanne leur a demandé si c’était sûr!!! Alors, avec un grand sérieux limite froissé, ils nous ont répondu mais vous êtes à côté de la Police Nationale!!!!

Au petit matin, nous avons fait un petit tour par le cimetière de Tulcan, qui d’après le guide du routard et Danna était à voir. Effectivement, la visite ne nous a pas déçu. La particularité de ce cimetière est l’entretien du jardin avec de nombreuses sculptures Incas. Une vrai beauté!

La Colombie c’est finie …

C’est avec déception que nous venons de quitter la Colombie et les Colombiens. Ce pays est vraiment merveilleux. Nous sommes arrivés hier en Equateur. Le passage de la frontière fut encore épique! 15 minutes pour sortir de Colombie et plus de 2h pour entrer en Equateur! Mais pour arriver jusqu’ici, il a fallut faire des centaines de kilomètres de routes en montagne. Jamais nous n’avons autant fait d’ascension !!! Mais ce qui est rassurant c’est que pour notre camping car, que nous avons baptisé « El Patron », ce fut un jeu d’enfant! Nous avons vu des paysages de montagne grandioses, sans voir les sommets des volcans cachés par les nuages. Les températures se sont nettement rafraîchies avec l’altitude et nous rencontrons la pluie plus fréquemment.

Nous avons encore fait une jolie rencontre en partant du parc de Panaca, dans une échoppe de souvenirs. La patronne, en voyant notre camping car, nous a demandé de le visiter et immédiatement, nous a invité dans sa finca (sa ferme)! Nous avons dû refuser malheureusement car nous devions poursuivre notre route mais nous avons pu boire un bon petit tinto et faire quelques emplettes! De quoi nous regonfler encore une fois pour la suite de nos aventures! Nous avons vu encore des choses insolites comme des « trains de cannes à sucre »,  qui sont en réalité des camions de 4 ou 5 bennes! Nous y avons vu un collector de voitures Renault, neuves mais aussi anciennes comme des R12, R9, R21, des 4L. En Colombie, le must du luxe est le Renault Duster. Nous sommes allés faire quelques courses dans un marché où les étales étaient à même la rue et où il était difficile de se frayer un chemin…

La Colombie est le pays dans lequel nous nous serons senti le plus en sécurité depuis les Etats Unis. Nous sommes bien loin de tous les à priori, même si tout n’est pas idyllique!

Demain, nous sommes attendus à Quito, dans la famille de Danna, notre fille Equatorienne pour rencontrer non seulement sa famille mais un nouveau pays, qui je n’en doute pas sera plein de ressources!

De nombreuses vidéos vous attendent sur Fb en public. Nous avons tenté de vous faire vivre notre route et nos paysages! FB: olivia michael mounier.

Quimbaya en Colombie

Depuis mardi, nous sommes dans un endroit magique: l’hôtel Casa Nogales. C’est beau, paisible et merveilleusement entretenu. Les filles vont à la piscine et Nell profite de son père, prof de sport, pour peaufiner le plongeon et débuter le crawl. Pour une fois que Nell accepte, nous en profitons! Nous avons pu stationner notre camping car et n’avons pas eu besoin de prendre une chambre. A Quimbaya, nous sommes dans la région du café et nous voulions faire un parc d’attraction en lien avec les animaux pour Nell. Ce n’est pas souvent que nous faisons ce type de visite et à un moment, il en faut pour tout le monde!

Dans le parc de Panaca, Nell a pu monter sur le dos d’un Lama, d’une vache. Elle a fait une balade à cheval, donné le biberon aux cochons et nous, les plus grands, avons fait de la tyrolienne au dessus de la canopée Colombienne.  Les paysages sont magnifiques, les gens extrêmement gentils. Ils aiment les étrangers et les bichonnent! J’ai bien essayé de négocier une nuit de plus dans cet hôtel mais tout le monde m’a répondu qu’il fallait avancer !!! J’aime pas quand ils sont trop raisonnables!

Lorsque nous rentrons à l’hôtel, nous nous émerveillons d’un environnement exceptionnel où les oiseaux, très nombreux, partagent notre habitat!