A cette question, j’ai la réponse! Après avoir visité le centre historique de Quito, la famille de Danna, nous a prêté son appartement à la plage à 350 km de là. Nous avons donc fait nos valises et sommes partis dimanche. Déjà l’aventure débutait car nous avions loué une voiture et arrivé à l’agence de location, celle-ci n’était pas disponible et il fallait attendre une 1/2 journée pour la récupérer. Michaël a donc fait des recherches pour trouver une autre voiture. Ce fut chose faite sauf que nous n’avions pas loué une voiture mais un veau à 4 roues avec l’embrayage en grande souffrance! Bref, tout content, nous mettons nos valises dans le coffre et nous voilà partis pour la plage en passant par la Mitad del Mundo mais ça, se sera un autre article! Nous avons quitté la fraîcheur de Quito pour arriver vers la chaleur de la plage et bien sûr les moustiques qui vont avec. L’endroit est très agréable. Les résidences ont toutes des piscines, la mer est à 5 minutes à pied, un vrai régal! Marie en profitera pour se faire une nouvelle tête. Nous apprécions au quotidien la confiance qui nous est accordée par la famille de Danna!
Le mardi midi, nous voilà parti à 12h30, pour aller dans un resto où Marie peut manger et rouler directement vers Quito. Déjà en temps normal, il faut un bon 6heures de route car on passe de l’altitude 0 à 3000 m à Quito, mais c’était sans compter la suite… Donc, nous mangeons au restaurant. Très rapidement, c’est Louanne qui ne se sent pas bien à table et qui se plaint du ventre. Elle n’a pas demandé par rapport à la cacahuète mais on a remarqué aussi depuis quelques temps que l’ananas ne passe pas forcément bien. Le repas se termine, Louanne n’arrive pas à finir son assiette mais Marie s’en charge. Nous prenons la route pour retourner sur Quito. Nous devons faire de l’essence assez rapidement. L’état général de Louanne se dégrade, on lui donne des médicaments mais nous n’aurons pas le temps d’arrêter la voiture et elle vomira par dessus la fenêtre. Elle semble aller mieux après cet épisode. Nous nous arrêtons dans une première station service mais ils ne vendent plus d’essence à bas prix, nous allons donc à la prochaine, qui est au moins à 20 minutes de route. Autant vous dire, qu’il n’était plus temps de trainer! Nous arrivons enfin à la prochaine station service et voyons le personnel tout tranquille. En Equateur comme ailleurs depuis le Mexique, c’est quelqu’un qui vous sert. Nous sommes surpris de ne voir personne se précipiter pour nous servir alors demandons ce qui se passe. C’est simple, la station service est à sec et attend de se faire ravitailler! Il est 14h30…nous en repartirons à 17h car entre temps le camion citerne est venu livré mais la facture n’était pas au bon nom donc la livraison aux clients était impossible !!! C’est fou comme on a appris à être patient dans ce voyage. Nous avons donc sorti les cartes et fait de nombreuses parties de « Président ».
Le problème c’est que la plus part de la route est en montagne et que passé l’après-midi, il se met à tomber des cordes et lorsque je dis des cordes, ce n’est pas un euphémisme… En partant à 17h, nous nous sommes donc retrouvé très rapidement à rouler de nuit, sans éclairage public, cela va de soi, sous des trombes d’eau qui font des rivières sur la route et n’étant plus en mesure de voir les trous sur la chaussée…. qu’en pensez-vous…ne serait-ce pas un scénario catastrophe?? Et bien à conduire, je peux vous affirmer que si! Nous avons fait une moyenne de 40 km/h. Vers 23h, nous arrivons à Quito, sains et saufs et c’est le principal! Tout le monde se couche! Louanne reviendra nous voir dans la nuit car les réactions allergiques reprennent! Heureusement, un anti histaminique suffira.