Iquique: une ville en zone franche

Nous avons posé nos valises pour 2 nuits à Iquique en bord de mer. Nous avons retrouvé le désert et les premiers contacts avec la population sont plutôt mitigés. Nous avons des accueils glaciaux des personnes qui normalement reçoivent des voyageurs. Nous trouvons au final un endroit très atypique puisque nous nous retrouvons sur un camp de base d’une école de parachutisme. Nous pouvons stationner avec notre camping car, profiter des douches et des sanitaires et Charles et Dany, occupent une chambre dans un container. C’est une drôle d’ambiance ! Nous les quitterons avant leur retour en France et poursuivrons notre voyage vers Calama. Pour aller à Calama, nous devrons repasser une frontière puisque nous quittons la zone franche et changeons de région. C’est assez étonnant… Nous devrons à nouveau montrer notre frigo car certain fruits et légumes ne peuvent pas changer de région…Arrivés à Calama, nous trouvons rapidement le camping booké sur Ioverlander mais l’accueil est à nouveau des plus désagréable et le tarif digne des plus beau RV park Américain, sauf que nous baignons dans la poussière et la vétusté ! Nous décidons donc de partir. Nous trouverons à dormir, sur le parking d’un supermarché qui accèpte que nous restions la nuit. Nous ferons le lendemain un ravitaillement alimentaire et nous voilà parti pour San Pedro de Atacama.

Passage de la frontière entre la Bolivie et le Chili

La veille au soir, nous dormons à Tolédo, à quelques kilomètres de la frontière du Chili. Malheureusement, il n’y a pas d’hôtel. Nous accueillerons donc Charles et Dany dans notre Camping car. Le soir, nous donnons le vélo que Trévor nous avait donné à un jeune du village. Il n’en revient pas et demande plusieurs fois s’il peut vraiment prendre le vélo. Au matin, les autorités communales viennent nous rendre visite. Nous prendrons le temps de discuter un peu avant notre départ. Notre réveil aura été matinale puisqu’à partir de 6h30, les klaxonnes des taxis et collectivos n’auront pas cessé de raisonner pour appeler le client…comme tous les jours !

Nous voilà donc en route vers cette fameuse frontière, tant redoutée des voyageurs, pour ses règles strictes et ses amendes ! Nous décidons donc de jouer franc jeu ou presque… Nous vidons notre frigo de tous les légumes et fruits, nous demandons conseils aux douaniers. Nous n’avons plus de viande et prenons le risque de cacher tous les souvenirs à base de bois, interdits sur le territoire Chilien ! Notre passage se passera très bien et dans un temps tout à fait raisonnable. Nous nous poserons dès le passage de la frontière car après nous savons que nous ne trouverons pas âme qui vive à des kilomètre à la ronde…200 pour être exact. Nous pensions trouver une station essence côté Chilien, ce qui ne sera pas le cas. Nous n’avons plus qu’à espérer qu’El Patron nous conduise jusqu’à la première ville d’Iquique à 200kms ! Ce que nous ne savions pas c’est que nous n’avions pas fini nos ascensions… Devinez quoi…c’est passé ! Nous avons profité de cette halte pour discuter avec un couple de français et un voyageur soliatire…français également. Ces personnes étaient charmantes !

 

La Salar d’Uyuni

La route pour arriver à Uyuni est d’une qualité exceptionnelle ! Le Dakar n’est certainement pas étranger à cela. Nous sommes sur l’altiplano à 3800 mètres. Nous nous poserons près du Salar, dans un hôtel de sel pour Charles et Dany avec la possibilité de stationner pour nous. Il faudra faire 4 kilomètres en sortant de la route principale pour aller jusqu’au Salar et là, ce ne sera pas de la tarte ! Nous sommes sur une route en terre, minée de trous que nous n’avions pas encore osé franchir jusqu’à présent. Une fois encore, nous demandons beaucoup à « El Patron » et à nos nerfs mais tout le monde s’en sortira ! Le soir Michaël va au bord du Salar pour voir s’il est possible d’y aller avec le camping car. La première difficulté est quavant de pouvoir rouler sur le sel, il y a une bande d’eau salée, dont on ne connaît pas forcément la profondeur. La deuxième difficulté, plus insidieuse est le risque quel’on ferait prendre à notre camping car en roulant sur le Salar. En effet, le sel s’insinue partout et à terme cause de gros problèmes de mécanique. Nous prendrons donc la décision de découvrir la mer de sel par le biais d’un tour organisé et de laisser « El Patron » au repos ! Nous ne regretterons pas notre choix car les 4X4 qui font les tours, sont équipés pour et pour autant, le sel s’accumulent sur la carrosserie et dans le radiateur. Nous partons donc le matin pour un tour de 400 kilomètres, avec un premier passage à gué pour entrer sur le Salar. On fait une première halte, pour voir une rivière souterraine dont l’eau remonte par bouillonnement à l’extérieur. Nous ferons la visite du musée de sel où tout est construit en brique de sel. Puis nous roulerons vers le volcan à 125 kilomètres de là. Nous sommes envoutés par le site. Toute cette étendue blanche. Une fois arrivé au volcan, nous prenons de la hauteur afin d’avoir une vue panoramique du site. Sur ce volcan, nous y déjeunerons et visiterons aussi une grotte avec des momies dont la conservation à l’air libre est exceptionnelle. Nous y verrons des détails à couper le souffle comme les ongles, les tissus musculaires et cheveux. Nous quitterons ce site pour aller visiter l’île du Salar d’Uyuni où les cactus y sont rois ainsi que les chinchilas que nous ne verront pas ! Une visite que nous garderons longtemps dans nos mémoires.

Découverte de la ville de La Paz

La visite de La Paz est une visite surtout aérienne .Nous décidons de le faire par les téléphériques qui survolent l’agglomération. Il existe 3 téléphériques, le vert, le jaune et le rouge. Ce dernier nous ramènera vers le centre ville. La ville est dans un canyon, coincée tantôt entre les montagnes rouges, tantôt beiges. Elle est très étendue. On ne peut pas dire que ce soit une belle ville. Il n’y a pas de vrai centre historique. Nous rentrerons dans l’après-midi à notre campement qui fait hôtel et restaurant et nous aurons le plaisir de « déguster » une raclette et une fondue bourguignonne avec une viande d’une qualité exceptionnelle ! Un vrai régal!