Ica: un autre univers

Après avoir pris toutes les précautions possibles par rapport à la route et les intempéries, nous avons pris la décision de reprendre la route vers le sud du Pérou. Une fois encore nos rencontres ont été une aide précieuse. Le garagiste chez qui nous avions fait la révision d’El Patron, a parlé de nous à un ami qui vit à Cusco. Ce dernier nous invite à venir le rejoindre à son domicile. De plus, étant à Lima, il devait faire la route jusqu’à chez lui à Cusco. Hier, nous l’avons donc contacté (surtout Louanne… vous devinerez aisément pourquoi!!!!) et il nous a donné toutes les indications par rapport à la sécurité de la route. En fait, nous sommes certains maintenant d’avoir eu beaucoup de chance. Nous sommes passés sans le savoir juste à temps car ceux qui sont au nord du Pérou sont encore coincés et ce pendant certainement encore un moment.

C’est donc en compagnie de Charles et Dany que nous avons repris la route sur la « Panamerican sur ». La route était en excellent état. L’objectif du jour était Paracas mais nous avons décidé de pousser jusqu’à la Lagune Huacachina à Ica. Nous sommes désormais en plein désert au milieu des dunes de sables et lorsque l’on prend de la hauteur, on voit la ville au beau milieu du désert et quelques oasis par-ci, par-là. La sensation est vraiment très agréable lorsque l’on monte à la « cime » des dunes. Une fois encore, nous percevons la chance que nous avons de pouvoir découvrir de pareils endroits. Nous le prenons comme un cadeau. Nous nous sommes arrêtés dans un campement qui nous offre de quoi cuisiner, les douches, la piscine et sommes entourés par les dunes! Ce soir, nous ferons une excursion  de 2h en buggy dans ce paysage atypique. Les températures sont élevées le jours entre 30 et 35° mais les nuits sont fraîches! Charles et Dany dorment dans une tente.

C’est drôle d’entendre nos hôtes s’étonner de ce qu’ils voient sur le parcours…en aurions-nous déjà pris l’habitude? Non, on ne s’habitue pas à la misère, la saleté et les comportements étranges sur la route. On ne s’habitue pas non plus aux beaux endroits, c’est un émerveillement dès qu’un beau paysage caresse nos yeux ou dès qu’on rencontre des gens qui vous ouvrent juste leur chez eux et qui se mettent en quatre pour votre bien être.